Exposition internationale des Arts Décoratifs : l’opportunité d’une vie
En 1925, Eugène Printz participe à l’Exposition Internationale des Arts Décoratifs et Industriels Modernes.
C’est pour lui l’occasion d’y présenter certains meubles co-conçus avec son ami Pierre Chareau.
Son travail est remarqué, grâce à l’esthétique et au système de coulissements ingénieux de ses meubles.
Dès l’année suivante, Eugène est ainsi invité à exposer dans plusieurs salons Parisiens : le Salon des Tuileries ou encore le Salon des artistes décorateurs. C’est d’ailleurs au Salon d’automne, auquel il participe en 1928, qu’il se rapproche de Jean Dunand, avec qui il présente une première co-création : une enfilade recangulaire plaquée de bois de palmier avec différentes portes.
Parce qu’il a travaillé dans le milieu du luxe avec son père, qu’il est un ébéniste aguerri et que Pierre Chareau l’a poussé à concevoir des pièces Modernes uniques, Eugène Printz est très prisé par d’une clientèle bourgeoise, des institutions et des grands noms de la République française.
Son carnet d’adresses s’étoffe rapidement, lui offrant de nombreuses opportunités. C’est ainsi qu’il réalise un bureau pour le Maréchal Lyautey, rénove les boiseries du salon de la fondation Rosa Abreu, les bureaux de Jeanne Lanvin, ou crée du mobilier pour la Ville de Paris.
Il travaille également pour une clientèle internationale, et envoie ses œuvres jusqu’au Mexique ou aux USA.
Eugène Printz a en fait une manière particulière de travailler. Il conçoit des meubles modernes sur mesure, que l’on peut considérer comme du super-luxe, et édités en pièce unique pour chacun de ses clients aisés, qui passent par ailleurs commande auprès d’autres grands noms du design.