Description détaillée de l’horloge Sunflower de George Nelson
Concept
George Nelson nous démontre une fois de plus à travers son horloge Sunflower son goût pour l’esthétique géométrique et son intarissable goût pour les inspirations organiques. Mais cette œuvre, au-delà d’être élégante et hypnotisante, est avant tout un clin d’œil à la communication populaire pro-américaine des années 1960.
La nature comme source d’inspiration
Lorsqu’il conçoit l’horloge Sunflower en 1958, George Nelson s’inspire, comme son nom l’indique, d’une fleur de tournesol pleinement déployée.
Pourquoi s’appuyer sur une telle référence ?
Tout simplement parce c’est autour du végétal que le designer trouve ses plus belles inspirations. Avec la coconut chair déjà, il prend pour modèle une noix de coco, dont il identifie l’aspect géométrique pour créer un fauteuil Streamline : le siège représente ainsi très exactement le huitième d’une noix de coco ouverte.
Avec la Sunflower clock, le designer choisit cette fois de s’intéresser aux sillons de la fleur d’un tournesol, dont les rayons, si imparfaits vus de près, forment un ensemble géométrique hypnotisant.
Si vous observez de près les rayons de l’horloge, vous pouvez remarquer qu’il s’agit en réalité de 48 lames de bois thermoformées en de douces ondulations.
48 lames qui se rejoignent deux par deux aux extrémités pour ne former plus que 24 fleurs, correspondant aux 24 heures d’une journée (et oui, rien n’est laissé au hasard !).
Si vous prenez un pas de recul, l’ensemble est cohérent; la symétrie des fleurs, leur croissance régulière rang par rang est presque étourdissante.
Et pour cause : le tournesol en lui-même est une œuvre de la nature incroyable !
En effet, ce que l’on appelle communément la “fleur de tournesol” n’est pas une fleur en réalité, mais un pseudanthe : comprenez par là qu’il s’agit d’une fleur composée d’un ensemble de micros fleurs indivisibles.
Et de la composition aux mouvements, tout peut vous hypnotiser chez un tournesol ! Si vous avez l’occasion d’observer attentivement un tournesol de près, vous remarquerez que ses “micros fleurs” centrales poussent en spirale constante et suivent naturellement la loi mathématique de “suite de Fibonnaci”. La nature est bien faite non ?
Mais encore plus époustouflant (et davantage connu), c’est la capacité du tournesol à se mouvoir au fil de la journée : pendant toute la journée et jusqu’à sa floraison, les feuilles de la plante tournent lentement en suivant la course du soleil.
On comprend alors pourquoi George Nelson, féru de géométrie, s’est autant intéressé à cette merveille de la nature pour concevoir la fameuse horloge Sunflower !